Plus de 50% de la population mondiale se font des promesses chaque fin d’année pour changer leur vie pour la prochaine. Cependant dans plus de 70% des cas, ces personnes n’arrivent pas à réaliser ce qu’ils se sont dit pendant la nuit de la Saint Sylvestre. La psychologie a son mot à dire sur ces résolutions du Nouvel An. En effet, le discours de certains psychologues professionnels a permis de comprendre les raisons qui poussaient à vouloir entreprendre des projets, et surtout pourquoi finalement y renoncer.

Les résolutions : un comportement normal chez l’humain

L’être humain vit en société et c’est un être évolutif. Ces deux caractéristiques influent considérablement sur son comportement. Dans la majorité des cas, on prend des résolutions du type : faire de la gym, perdre du poids ou encore arrêter de mauvaises habitudes comme fumer. Une personne est appelée à évoluer en suivant les principes sociaux dans la communauté où elle se trouve. Le besoin de faire du sport devient une nécessité lorsqu’on ressent le besoin de dépenser plus d’énergie pour se conformer à la vision de la société. Le cas de l’obésité, du diabète et d’autres maladies poussent également les gens à vouloir modifier leur mode de vie. Dans tous les cas, les résolutions relèvent d’une nécessité ressentie par la personne et qu’elle considère pouvoir améliorer ses conditions de vie personnelle et sociale.

Promesses du Nouvel An : une forme de communication

C’est durant les périodes de fêtes de fin d’année que les proches se regroupent. Dans la société moderne dans laquelle nous vivons, les tracas du quotidien et la distance qui nous sépare de nos proches et de notre famille ne facilitent pas l’entretien des relations. Les gens qui prennent des résolutions du Nouvel An profitent de ces moments de fêtes pour se réinventer auprès de leur proche. L’intention n’est pas mauvaise en soi, car elle permet de renouer le lien à travers les discussions. De plus, c’est une bonne façon de se motiver pour atteindre de nouveaux objectifs au cours de l’année suivante. Il faut savoir que l’être humain rêve de briller dans le cercle social auquel il appartient. Pourtant c’est également un être qui peut se décourager facilement. En prenant des résolutions en public, il trouve en quelque sorte un certain réconfort.

La réalisation ou l’abandon des projets

La volonté a tout son rôle dans la concrétisation de ce qu’on s’est promis en fin d’année. Parmi les divers défauts de l’humain, l’insatisfaction figure en haut de la liste. Beaucoup ne réalisent pas leurs résolutions du Nouvel An, justement parce qu’elles sont prises dans de mauvaises circonstances et pour de mauvaises raisons.

Le plus difficile est de trouver cette volonté ainsi que la motivation pour y parvenir. Un professionnel comme un psychologue peut notamment nous apporter l’aide dont on a besoin. Il dispose en effet des compétences requises pour nous orienter vers ce qui nous met vraiment à l’aise et vers nos objectifs. Il se peut qu’en cours de route, les projets vont changer. Cela étant, avec l’accompagnement d’un tel expert, on débouche irrémédiablement sur la bonne voie.

Le débat scientifique sur la définition de ce qu’est une émotion semble toucher à sa fin. Les experts en psychologie sont parvenus à trouver un consensus sur le sujet. Dans cette perspective, les psychologues ont pu déduire qu’une émotion était un phénomène passager dû à la survenance d’un évènement. En d’autres termes, le cerveau crée une réponse émotionnelle suivant le type d’évènement se produisant dans la vie d’une personne. L’étude se révèle très intéressante, car elle permet d’approfondir les connaissances sur les comportements humains et les relations entre le cerveau et l’émotion, qui sont les principaux objets d’étude de la psychologie.

Relation entre l’émotion et le comportement

C’est une des principales difficultés lors de la recherche d’une définition commune pour l’émotion. Pour certains psychologues de renom, l’émotion est causée par le ressenti corporel et non l’inverse. Il faut noter que l’émotion est souvent assimilée à d’autres phénomènes affectifs comme la motivation, les humeurs ou encore les sentiments. Tous ces aspects n’ont pas facilité la recherche de la définition.

Cependant le consensus qui en a découlé a permis de réaliser des avancés en matière psychologique, notamment dans la branche des sciences affectives. Dans tous les cas, il faut admettre que l’émotion et le comportement sont toujours très liés. Le processus émotionnel est engendré par un évènement qui est pertinent pour la personne concernée, et c’est la première étape. La réponse émotionnelle du cerveau est la seconde. Elle se caractérise par une action, ou par l’activation du système nerveux autonome.

Les diverses composantes de l’émotion

Une émotion passe toujours très rapidement. Pourtant, elle est composée de cinq éléments si l’on retient la définition consensuelle des psychologues. Pour les décrire, les professionnels parlent du phénomène dynamique de l’émotion.

En effet, la définition trouvée par les psychologues suggère que l’émotion se décompose d’abord en expression, ce qui se manifeste extérieurement sur le visage, par la voix ou par la posture de la personne émotionnée.

Ensuite, l’émotion est également composée de la motivation. C’est grâce à cela que l’émotion nous pousse à faire une action. Les deux dernières composantes de l’émotion sont la réaction corporelle, c’est-à-dire le mouvement entrepris par le corps de manière spontanée, et l’évaluation cognitive. Sur dernière composante, le cerveau de la personne fait l’interprétation et l’analyse de l’évènement à l’origine de l’émotion.

La psychologie a réussi à disséquer l’émotion, ce qui se révèle un atout pour la résolution de certains troubles mentaux et comportementaux.

L’abolition de certaines croyances

Cette avancée scientifique sur la recherche de la définition de l’émotion a fait tomber certaines positions. Avant, beaucoup pensaient que l’émotion se trouvait dans le système limbique. En réalité, un ensemble d’éléments organiques et psychiques interagit pour créer une seule émotion.

Il a été révélé par les récentes études que l’émotion provenait de plusieurs régions corticales. De plus, les diverses composantes de l’émotion démontrent qu’il ne peut pas y avoir un seul centre d’impulsion pour l’émotion.

D’autres théories plus probantes sont maintenant plus proches de la vérité psychologique de l’émotion. Il s’agit, par exemple, de la théorie des émotions primaires, qui suggère qu’une émotion fait participer un large réseau cérébral. Cette théorie qualifiée par beaucoup « d’un peu simpliste » mérite cependant d’être approfondie.