La vision psychologique des émotions ressenties par l’humain

Le débat scientifique sur la définition de ce qu’est une émotion semble toucher à sa fin. Les experts en psychologie sont parvenus à trouver un consensus sur le sujet. Dans cette perspective, les psychologues ont pu déduire qu’une émotion était un phénomène passager dû à la survenance d’un évènement. En d’autres termes, le cerveau crée une réponse émotionnelle suivant le type d’évènement se produisant dans la vie d’une personne. L’étude se révèle très intéressante, car elle permet d’approfondir les connaissances sur les comportements humains et les relations entre le cerveau et l’émotion, qui sont les principaux objets d’étude de la psychologie.

Relation entre l’émotion et le comportement

C’est une des principales difficultés lors de la recherche d’une définition commune pour l’émotion. Pour certains psychologues de renom, l’émotion est causée par le ressenti corporel et non l’inverse. Il faut noter que l’émotion est souvent assimilée à d’autres phénomènes affectifs comme la motivation, les humeurs ou encore les sentiments. Tous ces aspects n’ont pas facilité la recherche de la définition.

Cependant le consensus qui en a découlé a permis de réaliser des avancés en matière psychologique, notamment dans la branche des sciences affectives. Dans tous les cas, il faut admettre que l’émotion et le comportement sont toujours très liés. Le processus émotionnel est engendré par un évènement qui est pertinent pour la personne concernée, et c’est la première étape. La réponse émotionnelle du cerveau est la seconde. Elle se caractérise par une action, ou par l’activation du système nerveux autonome.

Les diverses composantes de l’émotion

Une émotion passe toujours très rapidement. Pourtant, elle est composée de cinq éléments si l’on retient la définition consensuelle des psychologues. Pour les décrire, les professionnels parlent du phénomène dynamique de l’émotion.

En effet, la définition trouvée par les psychologues suggère que l’émotion se décompose d’abord en expression, ce qui se manifeste extérieurement sur le visage, par la voix ou par la posture de la personne émotionnée.

Ensuite, l’émotion est également composée de la motivation. C’est grâce à cela que l’émotion nous pousse à faire une action. Les deux dernières composantes de l’émotion sont la réaction corporelle, c’est-à-dire le mouvement entrepris par le corps de manière spontanée, et l’évaluation cognitive. Sur dernière composante, le cerveau de la personne fait l’interprétation et l’analyse de l’évènement à l’origine de l’émotion.

La psychologie a réussi à disséquer l’émotion, ce qui se révèle un atout pour la résolution de certains troubles mentaux et comportementaux.

L’abolition de certaines croyances

Cette avancée scientifique sur la recherche de la définition de l’émotion a fait tomber certaines positions. Avant, beaucoup pensaient que l’émotion se trouvait dans le système limbique. En réalité, un ensemble d’éléments organiques et psychiques interagit pour créer une seule émotion.

Il a été révélé par les récentes études que l’émotion provenait de plusieurs régions corticales. De plus, les diverses composantes de l’émotion démontrent qu’il ne peut pas y avoir un seul centre d’impulsion pour l’émotion.

D’autres théories plus probantes sont maintenant plus proches de la vérité psychologique de l’émotion. Il s’agit, par exemple, de la théorie des émotions primaires, qui suggère qu’une émotion fait participer un large réseau cérébral. Cette théorie qualifiée par beaucoup « d’un peu simpliste » mérite cependant d’être approfondie.