Maltraitance psychologique dans un couple
Les crises violentes au sein d’un couple peuvent être destructrices. Mis à part les problèmes que le couple peut traverser, les mots ou les actions d’un des partenaires envers l’autre peuvent avoir des effets dramatiques sur le mental de l’autre.
Une manifestation perverse des crises
La maltraitance psychologique apparaît le plus souvent lorsqu’il y a un rapport de domination dans le couple. Cette asymétrie dans les relations fait perdre toute liberté au conjoint psychologiquement fragile. Le partenaire qui perpètre la maltraitance est une personne atteinte d’un trouble de la personnalité et du comportement. Il est incapable de vivre sainement une relation affective sans se transformer en un véritable monstre. Le respect mutuel ainsi bafoué aura un impact psychologique grave sur le conjoint objet de la maltraitance.
Le conjoint pervers agit généralement en 3 étapes. D’abord, il cultivera une colère alimentée par la survenance fréquente de disputes. Ensuite, une fois que les tensions accumulées auront atteint leur paroxysme, une explosion émotionnelle se produira. Cette étape se matérialise lors de grosses disputes, et dans les cas dramatiques avec des violences physiques. Enfin, celui qui agresse aura des remords et s’excusera, mais la boucle recommencera.
Un soutien psychologique pour qui ?
À force d’être trop souvent maltraitée, la victime dans le couple perdra progressivement toute confiance en elle. L’estime personnelle sera également en déclin, ce qui est très négatif pour le développement sain du corps et de l’esprit. L’auteur de la maltraitance est lui atteint d’un trouble psychologique grave qu’il faudra soigner pour éviter qu’il ne commette des actions irréparables.
L’idéal pour ces cas est de faire une psychothérapie individuelle avant de passer à une thérapie de couple. La raison est qu’avant de pouvoir convaincre son conjoint violent d’entamer une thérapie de couple, celui ou celle qui est victime doit d’abord réorganiser au mieux son psychisme. Dans d’autres cas, durant l’étape du remords, la victime pourra convaincre son conjoint violent de suivre une thérapie individuelle pour améliorer leur relation de couple.